L'équipement du karatéka


Le minimum du jeune "padawan"

Il est bien évident que l'équipement minimum du pratiquant de karaté sera le KARATE-GI, appelé aussi maltapropos le kimono. Ce vêtement d'entrainement est blanc comme dans plusieurs autres arts martiaux mais n'est pas un vêtement de Judo. Il est spécifique à la pratique du karaté. Il en existe plusieurs modèles mais réellement deux catégories, le karaté-gi pour les kata et le karaté-gi pour les kumité.

En fait un élève qui ne fera qu'un entrainement au dojo, prendra un vêtement qui sera multifonction.

 

 

 

La deuxième chose importante dans l'équipement sera la ceinture (Obi). Certains grands maitres du karaté disent que sa couleur n'est pas importante et qu'elle ne sert qu'à fermer la veste du karaté-gi. Certes, mais il sera plus facile de différencier un gradé, qui pratique donc depuis quelques années et qui à une certaine expérience, d'un novice, permettant ainsi aux professeurs d'être plus exigeant avec certains élèves.

 

Ci-contre les couleurs de ceintures du Dojo avec le niveau de l'élève. Un débutant sera donc ceinture blanche, ce qui équivaut à un grade (dans la plupart des clubs) 6e Kyu (le KSL détaillant l'avancement en demi niveaux, la ceinture blanche sera donc équivalente au 11e Kyu). Il évoluera jusqu'à la ceinture marron et sera donc 1er Kyu. Il sera alors temps pour lui de préparer sa ceinture noire shodan.

On demandera aux pratiquants de se munir également d'une paire de zooris ou de claquettes, shlakas, tongs ou autres chaussons, afin de se déplacer dans l'environnement du Dojo, après avoir quitté les chaussures qu'il utilise à l'extérieur. Cela permettra qu'il ne marche pas pieds nus dans le dojo et salisse de ce fait les tatamis.


La panoplie du "Jedi"

La première chose à acheter, en plus du karate-gi sera les gants. Si l'élève ne pratique qu'en club, la couleur n'aura que peu d'importance, mais dès qu'il fera de la compétition, il lui en faudra deux paires, une rouge et une bleue. Ces gants sont spécifiques au karaté et doivent être à la taille du combattant, il servent a se protéger les mains mais aussi à atténuer l'impact des coups de son adversaire lors de rencontres kumité.

Ensuite il faudra des protections de pieds, des rouges et des bleues pour la compétition. Pour le club une seule couleur suffira. Ces protections ont la même fonction que les gants protéger à la fois l'élève qui passe une technique de pieds que celui qui la reçoit.

Pour compléter la panoplie il faudra également investir dans des protèges tibias. Ils sont également de couleur rouge et bleue et il en existe aussi des blancs. La couleur pour ce matériel, n'a pas d'importance car ils sont portés sous le pantalon et la couleur n'est donc pas visible. Une seule paire de protège tibias suffira donc pour l'élève.

(notez que la fédération ne tolèrera en compétition que des protèges tibias rouges ou bleus, mais n'obligera pas le compétiteur à en changer en cas de changement de couleur. En clair un compétiteur qui aura des protèges tibias rouge en début de rencontres, pourra les garder jusqu'à la fin même s'il doit passer en bleu. Cette règle vaut pour les compétitions nationales.)

 

Pour des raisons de sécurité, dans les combats enfants il est demandé aux combattants de porter un plastron. Celui-ci étant réversible, bleu-rouge, un seul sera à se procurer.

 

Et pour finir, toujours pour les enfants, la fédération impose un casque spécifique pour les combats. Ce casque est bien évidement rouge ou bleu, il en faudra donc un de chaque couleur par élève.

 

Pour les plus grands, les karatékas qui n'auront plus le droit au casque ni au plastron, il conviendra de se prémunir des éventuelles séquelles que pourraient engendrer les coups portés.  Ils devront donc porter un protège dents et une coquille (valable pour les garçons comme pour les filles). Un plastron (blanc et sous le karate-gi) est aussi autorisé pour les concurrentes féminines (et selon le règlement de certaines rencontres, le plastron blanc porté sous le karaté-gi peut être autorisé pour les masculins).